Plan Sec-Arpont le 24/06/09
Malgré le froid ambiant, la nuit n'a pas été mauvaise. A 7h20, nous quittons le refuge et nous nous rendons vers les télésièges du Djoin au dessus d'Aussois. Le sentier tourne à gauche et se dirige plein est vers la Turra (vers 2363m). Là encore le chemin est en balcon et offre de belles vues sur la vallée. Toutefois, un randonneur croisé la veille nous avait indiqué que sur cette portion un passage pouvait s'avérer un peu délicat, mais que ça passait bien grâce à une main courante installée dans la pierre.
Vers 8h15, nous arrivons au fameux passage. Il demande un peu d'attention, mais n'est pas si dangereux que ce qui nous avait été annoncé.
Après un moment d'hésitation à une bifurcation, nous arrivons à la Turra un peu avant 9h00. Le sentier, toujours en balcon, est très large et fort agréable. Plus loin, nous apercevons plusieurs chamoix. Le GR s'engage ensuite sur un très bel éboulis et, à flanc, coupe les pentes de la Dent Parrachée. Autant dire que l'endroit est superbe et vaut largement le détour (On ne les voit pas, mais sur la photo, au milieu de l'éboulis, 3 personnes marchent sur le sentier).
Un peu plus loin, au milieu de blocs rocheux, nous nous arrêtons pour déjeuner. Il est environ 12h15 et nous sommes vers Montafia (2187m). Le sentier va ensuite descendre et remonter un peu au niveau du lieu-dit le Mont, puis redescendre à nouveau au milieu d'un paysage plus vert où quelques arbustes agrémentent le passage en direction de la chapelle St Laurent. Il y a là une belle cascade et quelques bouquetins. Le refuge de l'Arpont (2309m) est en vue et nous y arrivons après une dernière petite montée assez raide à 16h10.
Le refuge de l'Arpont (2310m) est un incontournable. Outre les randonneurs, s'y pressent également les alpinistes qui se rendent sur les glaciers. Il n'est pas plein en ce début de saison, mais il y a quand même du monde. La machinerie est en panne et il n'y a pas de douche, alors nous allons déguster une bonne bière à une table pendant que les poules du refuge viennent nous taquiner les doigts de pieds. Plus loin, une marmotte fait son apparition vers les volatiles et un combat insolite pourrait s'engager. Mais un individu, en criant, va éloigner les divers protagonistes. Dommage.
Après un repas normal avec un couple sympa et un frimeur de premier ordre nous allons nous coucher dans le dortoir. Le réveil à 3h30 des alpinistes ne nous posera pas de problème et nous allons passer une bonne nuit.