Balade entre Marne et Champagne le 13/06/09

Publié le par Sébastien

Chaude et orageuse. Au milieu des vignes, à l'écart de toute zone d'ombre et sur des sentiers empierrés, cette journée fut chaude et orageuse. Cela s'est ressenti sur notre physique, moins alerte que d'habitude, mais certainement pas sur notre franche camaraderie.

Les paysages vallonés des bords de Marne, les eaux tranquilles de la plus longue rivière de France, les zones ombragées du matin, le long de l'aqueduc de la Dhuis et notre bonne humeur ont contribué à cette belle journée réussie. Et que dire de ces cerises, chippées par ci-par là au bord du chemin, de ces glaces dont les dames raffolent  et de ce petit moment de répis sous un parasol à siroter une boisson bien fraîche.

Il s'en est fallu de peu pour que nous n'entamions pas une bonne sieste à l'ombre sur le bord de la Marne ou que nous décidions de ne pas prolonger ce moment de calme et de bien être par une tablée à l'auberge du Lion d'Or.


C'était chouette. J'espère simplement que parmi les pies chapardeuses que nous sommes, aucune n'a eu mal au ventre le lendemain.

A bientôt sur les sentiers.


PS : Le temps était si ''lourd'' que le lendemain, dimanche 14 juin, les orages ont éclaté dans le sud de l'Aisne. La zone dans laquelle nous nous sommes baladés a subi d'importantes averses et coulées de boue. Chézy sur Marne, Saulchéry, Essises et Azy sur Marne ont été particulièrement touchées par ces évènements avec par endroits une montée des eaux avoisinant les 2m. Heureusement, aucune victime n'est à déplorer.

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R
Pour une belle ballade, c'était une belle ballade. L'arrivée en train est assez bucolique, car la gare émerge du vallon après un long tunnel. <br /> C'est digne des voyages ferroviaires de la fin du XIXe siècle.<br /> <br /> Et les vignes : partout.<br /> <br /> Et la Marne, ondoyant dans le creux des vaux, fidèle accompagnatrice qui sans cesse nous a côtoyés, apparaissant sous nos yeux admiratifs et presque étonnés d'en découvrir la fraicheur et le lit nonchalant, et à d'autres moments, se laissant deviner de loin, au détour d'un sentier, à travers l'épaisseur touffue de quelques broussailles. <br /> <br /> <br /> Cette Marne, nous l'avons comme cela toujours eu présente dans nos esprits tout au long de cette marche... <br /> <br /> Et quand on sait qu'elle est sortie de son lit le lendemain , on se surprend à une pensée rageuse envers elle, et de compassion pour ces gens délogés par ses eaux boueuses. <br /> <br /> Quand même : quelle coquine, cette Marne ?<br /> <br /> Elle en a tant vécu...<br /> Elle en a vu passer, dans un temps pas si ancien, des soldats, des taxis. Elle en a reçu des blessures : des obus, des gaz, des morts ont flottés sur ses flots : elle a été l'enjeu de la folie des hommes...<br /> Et ces dernières décennies, on lui a tant déversé de produits chimiques, on l'a tant dévisagée, défigurée. On l'a considérée comme une moins que rien : corvéable à merci, il ne faudrait qu'une souffrance silencieuse pour convenir à l'ignominie des humains !<br /> <br /> Alors quelque révolte... Quand, gorgée des pluies torrentielles, elle se laisse aller à sortir de son lit pour chatouiller les pieds des humains endormis dans le leur. <br /> Nous surprendrons nous alors de la trouver gentiment vengeresse, voire espiegle?<br /> <br /> <br /> Voilà, c'est tout<br /> <br /> <br /> Rabolio
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